vendredi 2 mai 2014

Le train à crémaillère.

La montagne en exposition à Saint-Avertin
La maquette du projet









Lorsque je propose en 2012 de créer un module qui sort de l'ordinaire en utilisant une voie à crémaillère, toute l'équipe est d'accord, surtout que j'apporte une maquette comme base de réflexion.
Le ruban levé par Michel et Jacques R
Ce doit être un module s'intégrant à un réseau modulaire, donc comportant deux voies de passage pour se raccorder à l'ensemble. Il faut aussi qu'il puisse passer par la porte : si sa longueur est de 1,20m, sa largeur ne peut pas dépasser 0,90m. Il ne doit pas non plus descendre en dessous du rayon minimal de 19cm, avec une pente limitée à environ 15%. Un plan à l'échelle 1/2 est réalisé : il permet de connaître les rayons et de préparer les pièces.
Installation de la rampe
Chacun des "N'istes" trouve sa place : si Jacques D est à la création des bâtiments, Martial plutôt aux aspects techniques et d'automatisme, Michel A et Jacques R sont davantage avec moi à la construction du module; mais ça, c'est vraiment une image très simplificatrice.
le pont est en carton gravé.
Le plan de roulement est constitué d'une bande de contreplaqué de 5mm large de 4cm, sur laquelle une bande de liège de 2mm d'épaisseur est collée. Ce plan dont la pente est limitée est soutenu par des étais en polystyrène collé. La gare supérieure est placée à 60cm au-dessus du niveau 0.
Le voie est posée et collée sur ce plan.
Toute la voie est posée : essais de roulement.
La voie, comme la locomotive, est de marque Fleischmann, la seule à proposer ce type de matériel. 7 mètres de voie flexible avec crémaillère sont achetés en plusieurs enchères sur Ebay Allemagne. La machine vient d'une bourse à Stuttgart...
Le module est plâtré.
La pose de la voie demande de la rigueur, ne serait-ce que pour la continuité de la crémaillère, surtout avec la voie flexible et exige des réglages.  Les essais de circulation avec une autre machine à crémaillère permettent de finaliser cette bonne pose, car l'engrenage d'entraînement peut empêcher une bonne prise de courant par les rails par un défaut de niveau; ils nous montrent aussi la nécessité de rails propres plus difficiles à nettoyer avec la crémaillère au milieu! Le ballast est collé.
L'arrière reste ouvert : besoins techniques.
A ce stade, nous abordons le côté habillage, sachant que l'arrière restera accessible au moins pour la voie qui traverse la montagne. Nous utilisons de la toile de jute, découpée, agrafée, collée, pour donner un premier aspect à notre montagne aux flans bien raides! C'est un peu le défaut de cette construction sur petite surface, mais à terme, cela s'acceptera très bien. (j'ai malheureusement oublié de faire des photos pour cet épisode). Quelques morceaux de polystyrène glissés dessous viennent corriger la forme de la toile.
Mise en couleur faite
Maintenant il faut plâtrer, sans abuser pour ne pas trop alourdir cette masse importante. Il faut penser rochers, falaises, sens de la roche, plâtrer, gratter, enlever, rajouter... C'est tout un aspect esthétique en pensant à ce que l'on veut obtenir comme effet. Le résultat semble à la hauteur.
Autre stade important : la mise en couleur; elle se fait sans précipitation, avec des couleurs très liquides, à base de mélanges qui évoluent avec la mise en peinture (jaune, rouge, bleu, blanc, noir), et l'utilisation d'une éponge pour laver, tout en pensant que cela s'éclaircit en séchant.
Fabrication des poteaux de caténaires.
observatoire de Jacques D
Je soude la caténaire au support.







Je fabrique une cinquantaine de poteaux en tubes laiton (diamètre 2mm) que nous plantons à des distances variables du fait des courbes : le fil conducteur ne doit pas s'écarter de plus de 2mm de l'axe de la voie. Puis je soude la caténaire constituée d'une corde de clavecin de diamètre 0,27mm qu'on peut acheter au mètre chez un marchand d'instruments de musique.Nous prenons plaisir à faire des essais de circulation de la locomotive pantographe levé : ça marche! mais prudemment, en exposition nous le laisserons baissé, d'autant que la caténaire est factice.
La gare de départ en bas
Essai avec pantographe levé.



Le train arrive en haut.


Il reste à engazonner le module, planter les nombreux sapins réalisés par Jacques D, quelques arbres que Roland nous a préparé, apporter des personnages pour apporter un peu de vie.
Cependant, si le module est prêt pour l'exposition d'avril, nous savons qu'il y a encore du travail à faire dessus pour compléter le décor...
On arbore...





Et il faudra bien donner un nom à cette montagne surmontée de l'observatoire construit par Jacques D.

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